Le génome d'un foetus a pu être établi à partir de la salive et du sang des parents.
Génétique. Des travaux publiés mercredi aux Etats-Unis révèlent que des chercheurs sont parvenus à séquencer le génome d'un foetus lors de la grossesse à partir d'un échantillon de sang de la mère et de salive du père. Cette technique, non-envahissante, est jugée plus sûre que les prélèvements de fluide d'ordinaire effectués dans l'utérus. Cette procédure est en effet la plus courante pour effectuer des tests destinés à détecter certains troubles génétiques comme la présence de trois copies du chromosome 21, responsable de la trisomie 21 (le mongolisme).
Les scientifiques savent depuis longtemps que le plasma sanguin d'une femme enceinte contient des cellules de l'ADN de l'enfant à naître et que l'ADN foetal apparaît dans le plasma de la mère quelques semaines après la conception. Un enfant peut par ailleurs présenter des variations génétiques non-partagées avec aucun de ses parents. Ces nouvelles variations peuvent également apparaître pendant la formation de l'oeuf, du sperme ou près de la conception. Et alors que ces nouvelles mutations sont la source d'une proportion importante des troubles génétiques, les auteurs de cette étude estiment que les découvrir est essentiel pour établir un diagnostic génétique prénatal complet.
Actu France-Soir (Avec AFP)